Cher confrère,
Tout groupe scientifico – technico – intellectuel, toute société savante comme nous le sommes, doit se piquer d’un peu d’histoire.
Eh bien, je te le dis, nous le faisons tout naturellement et je te le prouve.
Au repas du 11 mai, Paul MASSON nous a raconté qu’en 1987, jeune ingénieur chez SAE au World Trade Center de SHANGHAI, il a mis en service la première pondeuse à parpaings de CHINE (PIERRE et BERTRAND modèle ?),montrant à ses ouvriers qu’ils ne seraient désormais plus obligés de construire en briques de terre crue.
A-t-il bien fait de les sortir de l’obscurantisme ? Pas sûr. Mais si ce n’avait été lui, ç’aurait pu être son frère (comme PIERRE et BERTRAND) Alors…. ?
En tout cas, moi je pense que c’est de l’Histoire avec un grand H. Et elle n’a que 25 ans ! Depuis, sur place, ils ont fabriqué un peu plus de 32 millions de pondeuses et à cause de leurs problèmes de natalité (le comble pour des pondeuses), ils y ont même mis des moteurs.
Et PIERRE et BERTRAND dans tout çà ? Ont-ils par dépit, construit leur propre maison en bois ? quant à Paul, on dit n’il n’a touché que sur les 2 premiers millions d’appareils.
Va savoir…
Revenons à la chronique chronologique (c’est pour insister sur le temps qui passe…..)
La réunion du 18 avril à INTERMAT s’est globalement bien passée avec 42 participants (selon les organisateurs et la police pour une fois d’accord) et un intrus.
Le MONITEUR, qui nous invitait, avait aussi décidé de son propre chef de faire participer aux frais et à la réunion, la société PROFIL PLUS qui, du coup, nous a infligé un exposé publicitaire sur son activité. Gonflés, ces gens ne manquent pas d’air (si je ne l’avais pas faite, tu aurais pensé que je suis fatigué).
La surprise et la bienséance nous ont empêchés de les foutre dehors.
L’exposé – débat sur la gestion informatique, intéressant et très actuel, nous a permis d’apprendre que chez KILOUTOU, ce problème est totalement résolu. Ah, les bienheureux
Il avait été précédé d’une courte séquence Nostalgie pendant laquelle le groupe a fait au stand CFE l’honneur de sa visite collective pour voir en action notre maquette de station de concassage BABBITLESS (1) 1958, laquelle tourne et fait du bruit, d’où son charme.
C’était le bon temps !…A l’époque, pas de gestion informatique mais beaucoup de démontage – remontage et soudure de réparation jour et nuit, week-end compris évidement, sous la pluie pour la beauté des gestes.
(1) tu savais bien sûr que BABBITLESS veut dire « sans régule ». Cette société française fabriquait en effet de très gros concasseurs giratoires primaires et secondaires portés par un roulement de pied et non par un palier bronze.
Quant au repas du 11 mai, toute petite assistance de 11 convives. C’est tout le temps comme cela en mai. Alors…..
Pour la suite, une déception pour juin. A cause d’atermoiements successifs de MICHELIN, la visite prévue le 7 à l’usine de pneus Génie Civil du Puy a été abandonnée.
Notre « très cher » fournisseur avait progressivement réduit le nombre possible de visiteurs à 13 – 15 et voulait nous facturer les petits déjeuners et déjeuners. D’ici à ce qu’ils nous aient vendu des billets d’entrée !.
A reprendre mieux pour une date ultérieure. Sinon, on ira chez BRIDGESTONE, voire chez ALLIANZ ou un Chinois (ce serait un beau voyage). Non mais !
Parlons des projets pour l’automne, à finaliser dès que possible. Plusieurs idées sérieuses existent :
- en septembre, chez RENAULT à BOULOGNE (sans BILLANCOURT), présentation et essais des voitures électriques, toute la matinée. Jean Michel essaie de caler cela le jour du repas, à savoir le 14. Veux-tu pré-réserver ta journée. Plus de précisions dès que possible.
- une visite groupée au Salon de l’Auto avec réception chez les grands constructeurs.
- en octobre (?), visite de l’usine allemande VOLVO à KUNZ
- à l’automne, visite de MICHELIN au PUY, en admettant que les lentilles locales leur permettent de faire grossir le groupe.
Je crois avoir tout dit. Dans l’immédiat, penses à t’inscrire pour le repas du 8 juin. Un conseil, fais le tout de suite ; après, tu risques de l’omettre.
Amicalement
Jean Paul DURY
Ah si, j’oubliais. Nonobstant l’impression de mon petit doigt que la Confrérie a voté plutôt pour le perdant, pas d’inquiétude exagérée à avoir : notre groupe est suffisamment discret pour que la chasse aux sorcières ne nous atteigne pas cette année.
En attendant, dans le même mouvement d’économies que le gouvernement (et Le MONITEUR, et MICHELIN), nous avons demandé à l’IBIS de réduire ses prix.